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Flux Jazz
26 octobre 2011

Jack Wright & Johan Nystrom (Trashvortex)

Pour voir l'abum du concert, il suffit de cliquer sur la photo
11-10-04_0_Jack Wright
Jack Wright, Johan Nystrom - photo dolphy00

Une tournée de Jack Wright en Europe, ça ne se rate pas. Cet étonnant saxophoniste est, en effet, l'une des très grandes figures de la musique improvisée qui nous vient des USA.
Il passait au Kobé (Ivry), dans la programmation du souvent passionnant Trashvortex (animé par Matthieu Garrouste et Xavier Lopez) le 4 octobre dernier.
En short, un bol de soupe à la main avant le concert, il se retourne et me reconnaît (j'en suis flatté, mais comment fait-il avec tous ses voyages, ses contacts ?). Evocation de son passage le 23 mars 2010 à la Société de Curiosités, discussion autour de sa bio diffusée sur TFJH (il salue au passage le travail de Noel Taché, d'ImproJazz), en continuant son dîner. Il ne sait pas très bien qui va jouer lors de ses concerts à Paris, ni combien il y en aura au juste, mais ce soir là, un projet lui tient à coeur : réaliser un duo sax-batterie avec Johan Nystrom.

Un démarrage sans façon, sans silence initial pour se concentrer, se ressourcer, comme si sa musique était déjà là, impatiente de jaillir. Au saxophone alto, pour une large part du set (en fait les deux tiers).

On voit un Johan Nystrom soucieux d'accompagner, de dialoguer avec Jack Wright, de ponctuer sa musique, de lui offrir un écrin, sans chercher à prendre le trait. Une belle inventivité dans le traitement des sonorités de sa batterie, une belle exactitude aussi dans ses interventions par rapport au discours de Jack Wright. On comprend pourquoi ce dernier tenait à cette configuration réduite pour au moins un concert.

Très vite donc, l'espace est occupé par Jack Wright. Travail pour une bonne part sur l'attaque même des notes, les roulements, les "caquètements", parfois ces curieuses manières d'extraire des sons comme soufflés et avalés en même temps, le traitement des souffles avec ou sans le bec de son instrument, le jeu sur le dégagement ou l'obturation du pavillon et bien d'autres mode de jeu.
En soit, aucune de ces manières de traiter ses instruments n'est aujourd'hui inédite, mais c'est le jaillissement continu de son discours, sa sensibilité qui nous donnent le sentiment d'assister à un moment très particulier de musique, un moment fort.

Je vous propose de partager la 2e partie de son court set (il n'a duré que 25 mn).


 lien direct YouTube

Pour ceux qui ne veulent pas se contenter d'un extrait, le set complet est aussi disponible


( lien direct )

Un artiste à ne pas manquer lors d'un futur passage à Paris.
Rendez-vous sur le site de Jack Wright (www.springgardenmusic.com) .

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